Constitutional Conversations with Justice Sachs - Episode 2
Following his retirement from the Constitutional Court, Justice Sachs penned an award-winning book detailing his experiences on the Bench.
In Episode 2 of our interview, he explains the inspiration behind this thought-provoking read and what he hopes readers will take from it. Amongst other things, Justice Sachs shared with us his views on human dignity as well as the distinction between neutrality and impartiality:
“…That goes to human dignity, why we need human dignity. Not just the beautiful ideal to satisfy some philosophical principle – something to deal with the pains, the injustices, the hardships experienced daily – and still experienced daily – in the lives of our people. So if these things don’t come into your understanding of the law and its impact and how to interpret it, then you’re failing. It’s not an add-on; it’s not something you do for the newspapers or a headline. It's something you do because it touches on the deepest parts of your thinking – as a judge, as a human being, as a citizen, as a person, as a lawyer, as a thinker. That’s the way you have to tell the legal story – it comes in very spontaneously and naturally.”
“For me what’s central is the distinction between neutrality and impartiality. If you are neutral as a judge, you fail as a judge. Our Constitution is not neutral. Our constitution takes a stand. It doesn't say anything goes. Our constitution demands a non-racial, non-sexist society. You can’t turn a blind eye to racial discrimination. You can’t say patriarchy doesn’t matter. […] Impartiality means something quite different. It means you listen to everybody, you take everybody seriously, and give everybody a chance. You don’t start off with a pre-determined position on any case that comes to you. You listen, you hear with open minds to the arguments in the debates. That’s absolutely vital.”
A French translation of the book became available in 2021 and you can find it here (OPEN ACCESS)
« … Cela va à la dignité humaine, pourquoi nous avons besoin de la dignité humaine. Pas seulement le bel idéal pour satisfaire un principe philosophique – quelque chose pour faire face aux douleurs, aux injustices, les difficultés vécues quotidiennement – et encore vécue quotidiennement – dans la vie de nos concitoyens. Donc si ces choses ne font pas partie de votre compréhension de la loi et de son impact et de la manière de l’interpréter, vous échouez. Ce n’est pas un complément. Ce n’est pas quelque chose que l’on fait pour les journaux ou pour un titre. C’est quelque chose que vous faites parce que cela touche les parties les plus profondes de votre pensée – en tant que juge, en tant qu’être humain, en tant que citoyen, en tant que personne, en tant qu’avocat, en tant que penseur. C’est ainsi que vous devez raconter l’histoire juridique – elle se présente de manière très spontanée et naturelle. »
« Pour moi, ce qui est central, c’est distinction entre neutralité et impartialité. Si vous êtes neutre en tant que juge, vous échouez en tant que juge. Notre constitution n’est pas neutre. Notre constitution prend une position. Il ne dit pas que tout est permis. Notre constitution exige une société non raciale et non sexiste. Vous ne pouvez pas fermer les yeux sur la discrimination raciale. Vous ne pouvez pas dire que le patriarcat n’a pas d’importance. […] L’impartialité signifie quelque chose de tout à fait différent. Cela signifie que vous écoutez tout le monde, que vous prenez tout le monde au sérieux et que vous donnez une chance à tout le monde. Vous ne commencez pas avec une position prédéterminée sur n’importe quel cas qui vous est soumis. Vous écoutez, vous entendez avec un esprit ouvert les arguments des débats. Cela est absolument vital. »